Date de publication

7 mars 2022

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Le mouvement c’est la vie

Le corps est animé de mouvements volontaires et involontairesAinsi l’ensemble des structures de notre organisme est animé de mouvement et ce jusqu’au niveau cellulaire.

L’ostéopathie créé par Andrew Taylor Still considère que seul un organisme dont toutes les structures qui le composent sont libres dans leur mouvement peut se maintenir en bonne santé.   En effet des restrictions de mouvement peuvent potentiellement induire des mécanismes de compensation ayant pour conséquence une perturbation de la micro circulation locale ou bien encore une sollicitation anormale d’une autre région de l’organisme.

« Le fonctionnement de l ‘homme est un et indivisible : quelle que soit la perturbation au niveau d’un organe, il y aura obligatoirement un retentissement sur la globalité de l’organisme. La maladie a son langage, le symptôme en est la traduction »
(Andrew Taylor Still)

L’ostéopathie vétérinaire est  donc une thérapie considérant le corps dans son ensemble et la continuité des structures entre elles. Elle  repose sur les capacités de tout organisme vivant à maintenir un état d’équilibre.

Une thérapie considérant le corps dans son ensemble

L’ostéopathie repose sur quatre principes essentiels:

  • Inter relation structure / fonction
    • Le caractère  intact de la structure est primordial pour son bon fonctionnement.
    • le bon fonctionnement est primordial pour la conservation originelle de la structure.
  • La règle de l’artère

La circulation sanguine et lymphatique conditionnent le bon fonctionnement des cellules et des tissus qu’elles irriguent.

  • L’unité du corps

Les différentes parties du corps forment une unité physiologique. Toutes les structures et toutes les fonctions sont intimement liées les unes aux autres et sont interdépendantes.

  • Principe d’autorégulation

Un organisme en bonne santé a la capacité de maitriser seul les agressions extérieures.

La dysfonction ostéopathique

La dysfonction ostéopathique est une restriction de mouvement en amplitude et/ou en qualité qui évolue d’abord localement puis à distance. L’ensemble des désordres structurels, circulatoires, nerveux, végétatifs, occasionnés par ou concomitants d’une restriction de mobilité constitue la dysfonction ostéopathique.  Cette restriction de mouvement peut concerner les structures articulaires, viscérales ou bien énergétiques.

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une lésion, car qui dit lésion dit atteinte de l’intégrité de la structure alors que le terme de dysfonction signifie qu’il y a une atteinte de la dynamique de la structure c’est à dire de la capacité de celle-ci à effectuer les mouvements qui la caractérisent.

On distingue deux types de dysfonctions. La dysfonction primaire et la dysfonction secondaire. La dysfonction primaire  peut avoir différentes origines. Elle peut survenir après un traumatisme comme une entorse, elle peut  être due à un mouvement répétitif, ou bien elle peut avoir une origine infectieuse, médicamenteuse … sans oublier toute les causes émotionnelles. Cette dysfonction primaire peut à son tour entrainer une série de phénomènes de compensation aboutissant à des dysfonctions secondaires qui peuvent être les seules visibles. L’objectif du traitement sera d’identifier  et de traiter les dysfonctions primaires afin de lever les dysfocntions secondaires. Dans certains cas où les dysfonctions sont anciennes plusieurs séances sont nécessaires.

Le principe du traitement ostéopathique

Le travail du thérapeute consiste à restaurer la mobilité des structures qu’il aura identifiées comme étant en restriction de mouvement afin de permettre à l’organisme de retrouver son équilibre. Différentes techniques permettent d’y parvenir: musculo-squelettiques, fasciales, viscérales, cranio-sacrées ou encore énergétiques. C’est cette grande diversité de traitements qui permet  au thérapeute de s’adapter à son patient et non l’inverse.

Tous les systèmes communiquent et agissent les uns sur les autres expliquant les troubles à distance observés. Différentes voies de communications entrent en jeu: le sang, la lymphe, les nerfs mais aussi le tissu conjonctif. Ce sont ces voies de communication que le thérapeute va libérer permettant à l’organisme de retrouver son état d’équilibre.